jeudi 27 janvier 2005

La terre promise... 

Les vacances de Noël commencent ce soir, ma maman va avoir l'âge du pastis dimanche, les bulots et autres palourdes de chez maitre Kanter peuvent d'ores et déjà trembler, et la vie est belle.
Et même si ce n'est que pour 5 jours, et même si Grenoble se retrouve sous la neige, et même si le soleil décide de refuser de se montrer sur Genève, et même si le brouillard cache mes montagnes, je sais qu'elles seront au rendez-vous, et c'est suffisant.
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oh partir sans rien dire... 

La date a enfin été fixée cette semaine. Ce sera le 24 mars. Un jeudi.
Il me reste donc exactement 8 semaines.
Dans 8 semaines je ne passerai plus mes soirées à papoter avec Helen en fumant des cigarettes et en laissant filer le temps. Je ne dirai plus chaque matin "Bathroom's free !" à 8h40 très exactement. Je ne sentirai plus le nez froid de Teddy qui cherche à passer sous la couette parce que ses poils ne lui suffisent pas pour combattre le froid cet hiver. Je ne subirai plus chaque matin les assauts de Seamus, 4eme réveil officiel de la marmotte du grenier. Et d'ailleurs je ne monterai plus dans mon grenier. Je ne verrai plus la lune et les étoiles juste avant de m'endormir.
Je ne pédalerai plus sur Gloucester road en doublant les bus, je ne verrai plus Tyndall House par la fenetre du labo d'a coté, je ne verrai d'ailleurs plus le labo d'à coté, ni le mien, ni Andy, ni Piers, ni Truc...
Je ne recevrai plus de messages de Caro pour me proposer un tex-mex platter au pub d'en bas, ni de Betty qui veut savoir si elle peut nous rejoindre. Je ne marcherai plus dans Gloucester road deserte à 3h du matin avec mon mp3 player sur les oreilles et mes baskets roses pourries aux pieds, elles ne résisteront certainement pas au déménagement.
Je ne sentirai plus le vent soulever les arbres de Woodland road, je n'entendrai plus les mouettes remonter l'Avon, je ne verrai plus les colines qui s'étendent à l'horizon.
Dans 8 semaines, la nostalgie va se battre férocement contre l'excitation de la découverte... et je n'ai aucune idée sur l'identité du vainqueur.
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mercredi 26 janvier 2005

What are you... twelve ? 

Générique de fin, la lumiere se rallume, les spectateurs se mettent à commenter...
Helen: I liked the movie, but really, I wouldn't have rated this movie 15 ! I don't get it...
kiara: You too ? Funny, that's EXACTLY what I was thinking. I mean, 15... come on !...
Helen: Yes, clearly this should have been rated 18 !!
kiara: Uh... er... actually... I was more thinking about rating it 12...
Helen: Uh ? With all this sexual content ??
kiara: Well, they speak about sex, sure, but you actually don't see any nudity... I don't see what's wrong with a teenager seeing this movie ! Were you THAT naive when you were 12 ?
Helen: Of course I was !
kiara: uh...

Comme dirait tonton Albert, tout est donc relatif..
Mais fidèle à la promesse que je me suis faite il y a maintenant 16 ans, je n'oublierai JAMAIS ce qu'on ressent à 12 ans...
NB: "I love her because she doesn't need me."
"You women don't understand the territory... because you ARE the territory."
That you should learn as soons as possible, 12 isn't too early...
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le facteur y est monté... 

Thank you so much Danielle !!
Danielle, thank you SO much. This is amazingly sweet of you !!! We indeed have peanut butter in the UK, but not those 2 brands, and although I've always thought I didn't like peanut butter (since peanuts were forbidden at home when I was a kid, my brother being allergic to nuts)... well... actually... I DO !
(Ooooh I hate you !!)
MERCI !!
Le 5ème renne, c'est bon mangez-en.
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mardi 25 janvier 2005

Quand le chat n'est pas là... 

lundi 24 janvier 2005

Argent trop cher... 

4 mois qu'elle a commencé sa thèse.
Sans financement, en payant des oversea fees astronomiques, mais c'est son choix, et apparemment elle a les moyens.
Elle a contacté chef il y a 1 an, et a décidé de venir en Angleterre dans notre labo. Elle est arrivée un jour comme une fleur dans le labo alors que chef n'avait pas encore exactement accepté de la prendre. Parce que quelqu'un sans financement c'est contre l'éthique de la maison, parce que nos 2 grants ne pouvaient peut-être pas supporter la recherche d'une nouvelle thésarde, parce que le déménagement a Edimbourg se profilait, parce que chef en était a 8 mois de grossesse.
Mais un jour, elle a frappé a la porte, sourit, et dit "That's it, I'm here !". Biensur, on allait pas la renvoyer par le premier avion vers Taiwan.
Il a donc fallu pondre un sujet de thèse en vitesse. Puis il a fallu l'aider a s'intégrer, atténuer le culture shock au maximum, se montrer patient malgré la charge de boulot phénoménale de chacune, prendre en charge son encadrement bon gré mal gré, puisque chef accouchait, lui donner des objectifs clairs et précis pour qu'elle rentre dans sa thèse petit a petit.
D'abord lire, biensur, puis se familiariser avec les analyses de micro-arrays, puis trouver des candidats potentiels grace aux bases de données disponibles.
Au labmeeting chaque semaine, elle disait "this week I've read papers". Et aussi "I don't understand how to proceed with the microarrays data".
Il a fallu lui télécharger les bases de données, lui montrer comment utiliser excel (!?), s'asseoir avec elle pendant des heures pour lui expliquer comment procéder. Admettre que ça allait être long, lui montrer que ce n'était pas si difficile, et a chaque fois sourire. Et a chaque question être disponible, toujours, sans s'énerver, chef avait dit de la ménager, culture shock tout ca...
4 mois donc qu'elle est ici.
4 mois donc qu'elle arrive le matin a 11h, qu'elle repart a 15h "I read at home", "I work from home". Qu'elle repose les mêmes questions, malgré les explications de la veille et de la semaine d'avant. Qu'elle m'interrompt quand je lance une PCR ou que je désigne des primers. Qu'elle ne sait toujours pas qui sont elf, pif et autres gi, tous ces mutants sur lesquels elle doit travailler et sur lesquels des dizaines de papiers ont été publiés, papiers qu'elle aurait du lire dès son arrivée, tous ces mutants sur lesquels elle a commencé quelques expériences de physiologie, sans même comprendre ce qu'elle fait.
4 mois qu'elle ne fait rien et qu'elle me fait perdre mon temps.
Et ce matin j'ai enfin compris. Naïve, ça ne m'était même pas venu a l'esprit ! "I don't know why I should work that much, it's too much work!" J'ai répondu (naïvement j'vous dis !) qu'une thèse, oui, c'est énormément de travail et c'est très dur, oui, et que c'est vrai il faut qu'elle travaille plus, qu'elle adopte un autre rythme, oui c'est pas facile, mais tu vas y arriver tu vas voir...
"But I PAY ! So I shouldn't have to work like this !".
Ah.
Petite fille riche, tu t'es trompée. L'argent n'achète pas les diplômes ici tu sais...
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dimanche 23 janvier 2005

Voiles sur les filles... 

Il fait tout noir, et impossible de parler, impossible de mettre une couverture sur sa tête en demandant toutes les 10 secondes "ça y est c'est fini ?" comme à la maison, puisque là il y a du monde, une centaine de spectateurs, la salle est pleine pour tout dire.
Alors il faut ruser, développer des techniques, devenir autonome face au sang qui gicle sur l'écran.
Matériel nécessaire: 2 accoudoirs, et 2 mains libres. Autrement dit, avec un voisin compatissant, un coca calé dans son trou et des nachos posés par terre, c'est possible.
Mettre ses 2 mains devant les yeux, et très lentement, écarter légèrement les doigts, de façon à n'apercevoir qu'un dixième de l'écran. Le coin supérieur droit est une bonne cible, le sang c'est le plus souvent en bas et a gauche que ça coule. Si la tension est trop forte, resserrer les doigts, fermer les yeux s'il le faut. Et recommencer. Si la crampe survient, être forte, se dire que quand même, elle ne va pas durer plus de 20 minutes cette bataille, allez courage. Si même les bruits deviennent insupportables, appuyer fermement sur les oreilles, avec les pouces idéalement positionnés, et de la même façon, relâcher de temps en temps.
Vérifier que l'action s'est calmée avant de reprendre son coca dans la main.
Rester sur ses gardes jusqu'a la fin du film.
Alexandre ? C'était vachement bien, oui, pourquoi ?...
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samedi 22 janvier 2005

Comme d'habitude... 

Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo. Il pleut et je suis au labo.
Les jours se suivent et se ressemblent, et la routine c'est franchement rassurant.
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vendredi 21 janvier 2005

Si TU t'organises une vie bien dirigée, où tu t'oublieras vite... 

Ne plus retrouver une photo de gel, alors qu'elle est là, aperçue un peu plus tôt, alors que tout est étalé sur le bureau trop petit, 1 mois de lab-book de retard, ne plus jamais refaire.
Fouiller la poubelle entre les morceaux de photos découpées, les papiers froissés et les peaux de mandarines à la recherche du dosage d'ARN. S'apercevoir qu'aujourd'hui il n'y a pas 2, mais 5 emballages de ready-meal, dont 3 engloutis à même la boite et sans réchauffer, les yeux dans le vide, l'estomac se tendant de plaisir à chaque bouchée, et les joues rougissant de la honte d'être incapable de se contrôler. Se remémorer ce moment de rage en arrivant devant la machine à chips en fin d'après-midi, la découvrant avec angoisse totalement vide. Ne plus penser à cette bouffe qui m'obsède, à ces 20 kg pris en 2 ans, à cette putain de guerre que je ne gagnerai jamais, malgré les quelques victoires du passé.
Abandonner l'idée de retrouver ma photo de gel, qui refera sûrement une apparition un jour, faire du thé pour ne pas avoir la bouche vide, reboutonner mon pantalon en me levant et descendre fumer. Ne pas réfléchir. Ré-ajuster mes oeillères. Attendre la remontée de la vague. Ne PAS résister.
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jeudi 20 janvier 2005

Coupure pub... 

mercredi 19 janvier 2005

Ma préférence 

C'est étrange comme être seul(e) est mal vu. Ca ne peut pas être un choix. C'est malsain. Tu dois vouloir te mêler aux autres sinon t'es anormal(e).
Moi j'aime ça être toute seule, faire mes machins, lire un truc, marcher en regardant mes pieds et à mon rythme, rêvasser, travailler avec le cerveau en circuit fermé par mes écouteurs, me parler à voix haute en rigolant, me sentir libre, chanter des vieux trucs ou dessiner sur mon ordinateur. Aucune envie de partager ces moments là, pas besoin de spectateur, encore moins de commentateur.
Oui d'accord il m'arrive d'être en manque de contact humain, de contact de qualité, celui qui fait discuter pendant des heures sur la banquette d'une cafétéria ou à l'ombre d'un arbre un soir de pique-nique. Oui. Certes.
J'aimais bien travailler dans le même bureau que Jérôme, tous les deux absorbés dans nos mondes intérieurs. De temps en temps, une tête se levait, puis l'autre répondait à l'appel, et Jérôme faisait des grands signes avec ses mains pour m'expliquer - "Non mais tu comprends c'est génial ! Si j'arrive a montrer que ce système est contractant alors..." - alors je me souviens plus, mais je me souviens de l'enthousiasme, de l'intelligence et de la passion. Et des cheveux en bataille. Et des doigts écartés qui se posent sur ses tempes. Et des agendas remplis de formules, de références, et de recettes de cuisine - le gâteau de semoule, essentiel à la survie d'un automaticien, le gâteau de semoule...
Mais Jérôme a été la seule exception, le seul avec qui je pouvais partager ma solitude. Aucun autre n'a réellement compris et ne m'a laissé suffisamment d'espace. Et c'est finalement très bien ainsi.
La solitude est mon choix, et je m'y sens bien. Pas une option par défaut, un vrai choix pensé et désiré. Mais difficile à assumer face aux regards dubitatifs voire hautains des collègues en partance pour le pub. "Not tonight thanks, I'd rather stay on my own" - "Are you all right ??" - "Yes, just need to relax" - "Well, having a pint with few colleagues is surely the best way to relax, isn't it ?!". Sourire, cligner des yeux comme avec un chat, attendre que mon "non" arrive à son cerveau, dire "bye", allumer ma lampe de bureau, mettre du thé à chauffer, être seule, enfin.
Dévorer les textes d'un inconnu qui me fascinent, rire en écoutant la radio, réviser mes leçons d'espagnol, écrire un peu, faire la vaisselle dans le labo, vivre à ma façon, peut-être pas la vraie vie idéale, mais juste la mienne, imparfaite et déséquilibrée, comme je l'aime.
"Par hasard, elle aime mon incertitude
Par hasard, j'aime sa solitude..."
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Now it's a beautiful day... 

Vous savez quand rien ne se passe comme on le voudrait alors que pourtant on y met plein de bonne volonté, de pédagogie et de patience. Quand des gens au cerveau étroit, accessoirement avec qui vous avez eu une malencontreuse affair il y a quelques mois, décident qu'ils vont diriger le labo et que vous allez suivre leurs rules, alors que, non mon gars, t'en as peut-être rêvé mais tes commandes tu te les fais tout seul et tu demandes pas à ma thésarde de te les faire, et tes merdasses de plantes tu les vires de la chambre de culture en quarantaine, que tu m'aies sautée ou non ne change rien au fait que tu doives suivre les règles du labo, et non le contraire, et oui je suis responsable du bon fonctionnement de ce labo, alors tu m'écoutes quand je te parle. Point.
Et ben c'est un jour comme ça aujourd'hui.
Bordel.
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Coup d'folie 

"- Errr... errrr... king prawns with pineapple please !
- Uh ?????? No squid ?? 'you sure ???
- Yep !
- Wow !"

Apres plus de 12 mois à commander la meme chose 1 à 2 fois par semaine, le choc est énorme, certes...
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mardi 18 janvier 2005

Les oiseaux ne devraient jamais se cacher pour mourir... 

Elle... 

Elle, c'est ma copine. Ca fait maintenant 19 ans que je la connais, et 19 ans que je la trouve absolumment fabuleuse.
D'abord elle est belle, et puis elle a toujours un sourire aux lèvres. Ce genre de grand sourire avec les yeux qui pétillent et parfois le nez qui se fronce. Et puis elle prend la vie avec humour. Et meme à 2 francs 50, ses répliques me font toujours rire. Parce qu'elle a un sens de la répartie phénoménal avec ça. Et elle est bavarde. Oh oui bordel qu'est-ce qu'elle parle ! Elle est capable de faire une histoire passionante (mais souvent un peu décousue, certes, ce qui d'ailleurs fait tout son charme) à partir de quelques banalités de la vie quotidienne. Peut-etre parce qu'en fait sa vie n'est pas si banale, à force de courrir entre son chéri, le labo, les copines, les soeurs et Chloé, il s'en passe des trucs. Oui parce qu'en plus d'etre chercheuse, avec un "Dr" devant et une liste de publi conséquente derrière, elle est maman du plus beau bébé du monde. Et si t'es pas d'acc vient qu'on règle ca dehors, comme oui tout à fait, Chloé c'est la plus belle. Elle m'a tellement plu Chloé, qu'elle m'a même donné envie d'en avoir, moi, des gamins. Enfin seulement s'ils sont pareils. Sinon je me contenterai d'être une marraine, celle de Chloé justement.
Et voila qu'hier, ma copine, elle m'a envoyé un message me disant qu'elle se sentait nunuche. Parce qu'elle a perdu un peu de foi en ses capacités. Et voila que je ne sais pas comment lui dire que si tout le monde pouvait etre aussi "nulle" qu'elle, il ferait vraiment bon vivre sur la planète. Et que oui, l'échec on y a droit, surtout quand il n'est que temporaire. Et qu'on a même droit de ne pas croire en soi de temps en temps, même si on a tord d'oublier à quel point on est efficace, performant, intelligent et aimé, parce qu'après tout on est humain... et c'est ce qui nous rend encore plus formidables...
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lundi 17 janvier 2005

Les yeux plus gros que le ventre... 

C'est en regardant la chambre de culture numéro 4, où toutes mes plantes s'effondrent parce que ce WE j'ai complètement oublié d'aller au garden centre pour racheter des green sticks, 5 minutes après avoir essayé de régler ce putain de problème relationnel qui pourri l'ambiance entre la nouvelle thésarde et l'autre postdoc de l'équipe, alors que la machine à PCR m'annoncait toute fière que mes tubes étaient cuits, et que le micro-ondes me bippait la liquéfaction achevée de mon gel, et tout en pensant aux génotypes à semer pour ma prochaine manip de physio. Voila, c'est pile poil à ce moment là. C'est là que ça m'a frappé.
J'ai p't'être accepté d'en faire plus que je ne peux. (peut-être)
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dimanche 16 janvier 2005

Living on my own... 

Samedi, se lever tard, reposée, pleine de sommeil et les cheveux en bordel, alors que le soleil ne va pas tarder à se coucher. Descendre l'escalier, se retrouver dans une maison vide, regarder le vélo, la pluie, le vélo, le labo qui m'attend, la pluie, le canapé, ma tête et ses cheveux ébouriffés dans la glace.
Se mentir, mais sans l'admettre, tout en le sachant très bien. "Un peu de porridge devant la télé, et je file sous la douche, et pour sur, j'arrive au labo avant 17h".
18h30, 3 "extreme make-over" plus tard, le reste de porridge sèche au fond du bol au pied du canapé, l'ampoule de la lampe sur la table juste à coté de moi est morte, il fait nuit dans le salon, seul le reflet du tube cathodique me permet d'identifier le chat qui vient de me sauter dessus, et la lumière s'est éteinte depuis une demi-heure sur mes Arabidos. Aller au labo ou rempiler pour un autre épisode de Charmed ?
Dimanche, se lever tôt, manger un veggie breakfast en découvrant que la réfléxologie est d'accord, l'oignon c'est mauvais pour moi, que la numérologie est d'accord, 7 c'est définitivement mon chiffre, et qu'étonnement la tolérance n'est pas souvent réciproque, puisque travailler un dimanche c'est totalement ridicule alors que baser sa vie sur une lecture de tarot ça ne l'est pas. Soit.
Invasion du bâtiment, ITV est là, filtre les entrées, régule les passages. Dans quelques mois les anglais pourront admirer nos couloirs et nos WC - repeints en rose pour l'occasion- dans leur petit écran, et je pourrai même râler en me remémorant cette équipe de télé qui m'a obligée à faire des détours pour retrouver ma machine à chips salvatrice au creux de l'après-midi.
8 paquets de chips et 3 soupes plus tard, canal+ résonne dans le bureau, il fait nuit, ce WE était une perte de temps, et j'ai même pas sommeil.
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vendredi 14 janvier 2005

Enfer... 

Un vieux message déniché par hasard. Mon Marcel qui s'énerve et qui menace injustement sous le couvert d'un cynisme grinçant. J'avais oublié cette sensation horrible d'être complètement à la merci d'un responsable de thèse autiste qui ne s'intéresse pas à la personne, seulement à la travailleuse, et encore, "s'intéresser" n'est sûrement pas le terme approprié.
Plus JAMAIS ça non plus.
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jeudi 13 janvier 2005

Dormir debout 

Il faut une premiere fois à tout. Et je viens de m'endormir sur ma paillasse.
Mon corps essaye peut-etre de me dire quelque chose. Hm.
D'accord, je rentre...
16h de sommeil en 4 jours VS 2 Pro Plus avalées avec un café toutes les 4 heures = la fatigue gagne. Bother !
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Tout va bien... 

Je connais peu de gens qui comprennent réellement ma façon de vivre, et les montagnes russes qui y sont associées; qui acceptent sans tiquer que je travaille la nuit, et puis le jour aussi, et puis le WE aussi finalement; qui approuvent mon inefficacité au quotidien, compensée par plus de présence au labo, mon hyper-activité fébrile lorsque les résultats semblent approcher, l'anxiété qui me fait tout freiner et remettre au lendemain alors que le résultat n'est plus qu'à une PCR.
A moins de faire soi-même partie de la secte, comment comprendre l'angoisse du trans-illuminateur, la tension lorsque les UV s'allument, le plus souvent immédiatement suivie d'un "roh non bordel de merde !!" rageur, ou parfois d'un "yesss !" soulagé, voire très exceptionnellement d'un "oh my god yesssssss !" limite orgasmique.
Et on se retrouve le nez collé à l'écran, à compter les lignes, des fois que ce soit une mauvaise surprise, sans utiliser les doigts pour éviter les traces d'ethydium sur l'ordinateur, et puis avais-je vraiment mis le wt en première ligne ? Et mon contrôle c'est lequel ? Alors on imprime et on retourne à sa paillasse pour vérifier le lab book, où tout a été numéroté avec soin, parce qu'on sait très bien que non, si ce n'est pas écrit on ne s'en souviendra pas. Et on vérifie, une fois, deux fois. On trépigne. Roh merde ça a marché alors, c'est donc bien vrai. On montre une pauvre photo toute moche à la première technicienne venue, qui, gentille, nous donne son plus joli sourire, en disant "oh that's great Eve, well done !". Oui, en même temps moi j'ai pas fait grand chose hein, c'est ma Taq chérie qui a tout fait hein.
Et puis on laisse partir la technicienne, parce qu'en même temps là elle a peut-être pas envie de ré-entendre l'historique de la manip, après tout on lui a déjà tout dit 20 fois, sur ce gène qu'est peut-être surexprimé, qui est sûrement le bon, enfin.
Alors on se retourne vers sa paillasse, on prend son plus beau marqueur, et on remplit les lignes. On s'extasie. On re-regarde. On se demande ce que chef va dire. On décide de refaire, pour avoir un contrôle plus homogène. Moins de cycles, plus de cDNA peut-être, on verra. Pour l'instant toute réflexion est encore court-circuitée.
Et puis voilà, la redescente commence. L'excitation passée reste la satisfaction, et l'énergie en plus. Qu'il va falloir dépenser, et puis il n'est que 18h. Alors on se met à mettre des tuteurs à toutes les plantes du département, à ranger, organiser, vider, nettoyer, à enfin faire les 58 preps d'ADN génomique qui nous attendaient depuis lundi, à écrire ses résultats au propre.
Et tout à coup il est 2 heures du matin et comme la veille, l'avant-veille et même le dimanche précédent, on est encore au labo, entre Bénabar qui nous dit "Elle est pas belle la vie ?" et l'eau qui se met à chauffer dans la bouilloire. Parce que merde, il est tard, et on pourrait partir en courant, monter sur son vélo, et enfin aller dormir. Mais non, boire un thé, savourer, humer l'odeur du bureau, se sentir bien dans son élément.
Un jour ma maman m'a demandé si mon boulot était la chose la plus importante dans ma vie. J'ai dit oui. Elle m'a répondu "et bien je te plains".
Maman, t'as tord. Il est bien mon boulot tu sais...
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mardi 11 janvier 2005

Evidemment... 

Quand j'ai fait mes cartons pour déménager de bureau, je me suis crue intelligente.
Tout rentrait dans 2 boites, alors j'ai mis ce que je consulte rarement (biblio de thèse, vieux trucs sur les caroténoïdes, machins périmés) dans une boite fermée et difficilement accessible, et tout le reste (biblio actuelle, CDs, protocoles, etc.) dans une boite ouverte, juste là sous mon bureau, dans laquelle je peux fouiller à loisir.
Forcément, là tout de suite je veux faire une RT-PCR et je cherche le protocole exact qui est dans ma thèse.
Et devinez dans quelle boite elle est ma thèse ?
Ha ha.
Forcément.
Dicton du jour: A la St Paulin, toujours garder sa thèse sous la main...
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I don't love Eeyore anymore... 

"With a few good friends and a stick or two, a house in built at a corner called Pooh..."
D'accord, j'admets, avoir une révélation devant "Piglet, the BIG movie", c'est un peu la honte.
D'accord, complètement la honte.
En même temps j'assume parfaitement mon fanatisme pour Winnie-the-Pooh, surtout depuis que j'ai lu les livres, qui sont, il faut bien le dire, ce qui ce fait de mieux en matière de livres juste apres le Petit Prince, c'est dire si j'ai aimé.
Bref.
Pour moi, Eeyore (Bourriquet) a toujours été THE one, mon modèle dans la vie, celui que personne ne voit, personne n'écoute, personne ne comprend. Mon préféré quoi.
Mais je faisais erreur.
Thank God Mr Disney you opened my eyes !!
Son coté dépressif n'est finalement qu'une ruse pour attirer l'attention, et il réussit formidablement bien. Et c'est TRÈS énervant.
Et je ne veux PAS être énervante.
Alors que Piglet (Porcinet), c'est l'archétype de la pensée positive. Il est joyeux, toujours d'accord pour aider, participer, suivre et s'amuser, mais personne ne le voit. Il est toujours présent et fidèle mais transparent. Mais le jour où il n'est plus là, on s'aperçoit qu'il est indispensable, et finalement c'est tout ce qui compte.
Ca y est, j'ai un nouveau héros... (et il va donc falloir que je re-fasse mon stock de T-shirt...)
"Whenever I feel small, I think big thoughts..."
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lundi 10 janvier 2005

Superman à la rescousse... 

Grace à un effort d'abstraction tout à fait hors du commun je viens de réaliser que s'il est 21h44, ça signifie que dans un quart d'horloge c'est l'heure d'ER, alors qu'il me faut au moins une moitié d'horloge pour rentrer, sans compter les 2 segments chez le take-away chinois.
Oh bordel, c'est pas simple la vie quand l'oscillateur interne est cassé !
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Rock around the clock 

et pourtant, elle tourne ! Je regarde ma montre à peu près toutes les 10 minutes. Dès le matin, mon premier réflexe va vers les aiguilles phosphorescentes de ma montre. Non pas que je veuille savoir l'heure qu'il est. Je vérifie juste que le temps passe. Je suis d'ailleurs incapable de dire l'heure qu'il est en regardant ma montre, il faudrait que je réfléchisse, que je visualise exactement l'emplacement de la petite aiguille, que je retranche un quart de tour à la grande, que je traduise les couleurs en chiffres... bref, complexe. Bien trop.
Mais j'ai des repères visuels, et je ne suis intéressée que par une chose: que les aiguilles tournent.
Et au fin fond de mon inconscient là-haut, à coup sur, je dois "savoir". Un coup d'oeil à ma montre, et mes repères temporels sont inconsciemment remis en place.
Ma montre, je la porte depuis 11 ans, 3 mois et 10 jours. Non stop. La nuit, j'ai ma montre. Sous la douche, j'ai ma montre. Déguisée pour une occasion particulière, j'ai ma montre. Une pop-swatch, énorme et toute sale, ça va magnifiquement bien avec une jolie petite robe de soirée, c'est bien connu.
Elle est toujours là, à l'envers, sur mon poignet gauche.
Rarement, une fois tous les 2 ou 3 ans, il m'arrive de l'enlever, de la nettoyer pour enlever la peau morte qui s'accumule, et de la remettre très vite et avec cet étrange soulagement de retrouver le contact familier contre mes veines.
Mais voilà, depuis maintenant 29 heures, les aiguilles ne tournent plus. Oh elle n'est pas morte ma montre, l'heure de l'Apocalypse n'a heureusement pas encore sonné, il faut juste changer la pile. Pour la 3eme ou 4eme fois de notre vie commune.
Mais depuis 29 heures -puisque je suis aussi organisée qu'une coupe de cheveux au réveil et que je n'ai pas eu le temps de trouver un vendeur de piles- mon timer de labo me suit partout, me donne l'heure exacte toutes les 5 minutes, me permet de savoir consciemment et avec une précision inhabituelle que je suis effectivement en retard, que le réveil a sûrement déjà du sonner ou que ma PCR doit être finie.
Mais je suis complétèrent perdue.
Le temps ne tourne plus, la Terre ne tourne plus, ou bien sans moi, et j'ai perdu toute connexion avec ma réalité.
On ne devrait définitivement pas sous-estimer la puissance de certaines dépendances...
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A beautiful mind... 

postulat numéro 1: La meilleure façon de commencer la semaine en pleine forme et l'oeil frais est évidemment de rester jusqu'à pas d'heure au labo à faire du rien un dimanche soir.
postulat numéro 2: Le manque de sommeil est absolumment sans conséquence sur l'aptitude à déposer du pollen sur un pistil de 0.5mm de diamètre.
conclusion: Tout va bien.
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dimanche 9 janvier 2005

Elle écoute pousser les fleurs... 

3 heures dans le pollen, et ca gratte.
Un peu comme quand ce généraliste ardéchois m'avait annoncé tout sourire: "mais c'est pas un rhume ma p'tite demoiselle, c'est juste une allergie aux pollens de la vallée du Rhone ! Bah tant que vous voulez pas devenir botaniste tout va bien !..."
Certes...
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samedi 8 janvier 2005

Grenoble... 

J'ai envie de St Genix, de café dans le soleil froid de la place Grenette, de conduire en montagne, de tarama assise sur le tapis au pied du canapé dans le salon de ma maman, de fruits de mer, de bruit du tramway, de traverser l'Isere la nuit, d'aller re-faire des provisions chez Zugmeyer, de voir le campus désert et sa perspective sur Belledonne, de boire du muscat en rigolant...
2 clics, 1 numéro de debit card, 1 aller-retour vers mes envies.
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vendredi 7 janvier 2005

Tout changer... 

La lumiere est crue, le bureau de chef plus petit que le mien, le clavier tient a peine sur la table, il n'y a pas de tiroirs, tout est entassé dans des boites en plastique, je ne suis plus dans mon coin tout sombre dans lequel je me sentais si bien, dans lequel j'ai dormi, dans lequel j'ai mangé, dans lequel j'ai revé, dans lequel j'ai écrit ma these, dans lequel j'ai communiqué avec le monde entier, dans lequel je ne retournerai jamais, puisqu'ils vont tout démollir...
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Messages personnels... 

Si vraiment vous voulez tout savoir sur la tail-PCR, c'est plutot par ici qu'il faut aller voir, et puis pour un protocole simplifié qui marche presque toujours sauf ces derniers temps, n'hésitez pas à m'envoyer un email...
Si vous en avez marre de designer vos primers à la main, rien de mieux que ça, enfin moi j'trouve.
Non quoi, c'est pas parce que Google vous envoie vers des chemins de traverse que je ne peux pas vous remettre dans la bonne direction !
Et la solidarité entre geeks bordel...
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Dans la peau de... 

A partir de lundi, je vais m'assoir chaque jour dans la chaise de chef, dans le bureau de chef... ils re-peignent le notre, alors on m'a déménagé là, puisque sa place est libre.
Uh uh, as if.
J'peux avoir le salaire, le mari, et la liste de publis qui vont avec aussi ?
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jeudi 6 janvier 2005

C'est ta chance... 

Je m'étais décidée.
J'allais lui proposer d'aller boire un verre après le labo.
Si si.
Comme je sais très bien pourquoi il reste si tard chaque soir. Il ne veut pas rentrer lui non plus...
Juste le temps de finir et j'allais lui demander... un autre truc aussi oui, ah et puis ça qu'il faut que je sème, ah oui et ça aussi. Bon allez j'en ai marre, puis à force de cogiter j'en crève d'envie maintenant d'aller boire un verre avec lui.
Ah mais s'il ne voulait pas ?
S'il disait non ?
Bon finir de ranger, laisser sécher mes boites, bon allez j'vais lui demander... oh puis non... oh puis si... et puis... bon j'y vais...
Trop tard, Andy était déjà parti.
Ben j'me re-déciderai pas de si tôt hein...
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Et l'on n'y peut rien... 

Depuis peu, à la maison, j'ai perdu toute aura de "mystérieuse scientifique dont la vie est passionnante et qui doit quand même être vachement intelligente c'est fou". Totalement.
Tout a commencé ce WE, alors que j'avais donc un visiteur inattendu à la maison et des Arabidopsis en pleine crise de floraison aiguë, ce qui leur arrive préférentiellement le WE, a Noël, ou quand j'ai prévu d'être ailleurs.
Bref, impossible de laisser le labo ne serait-ce que pour 4 jours, il me fallait compter des feuilles, pendant plus d'1 heure, et ce chaque jour, à un moment quelconque entre 10h et 18h, parce qu'en plus elles poussent en jours courts, mais là je m'égare.
Mais voila, habituellement je n'ai pas à me justifier. Je vais au labo, je vis ma vie, je rentre, et j'ai l'aura de la scientifique-qu'a-du-trouver-des-trucs-aujourd'hui-en-faisant-marcher-son-cerveau-waaaa.
Sauf que ce WE mon temps était chronométré pour permettre au visiteur en question de faire du tourisme, grâce au "Bolton express", qu'Helen a gentiment promené un peu partout autour de Bristol.
Bref.
Il a fallu que j'explique POURQUOI je devais ABSOLUMENT aller au labo. Au moins pour allez... 1 heure ?.. top là ?
Je devais compter des feuilles.
Combien ?
Oh ça dépend des jours, selon le nombre d'Arabidopsis qui a décidé de fleurir...
Combien j'ai de plantes en tout dans mon expérience ?
Euh... 2X12X5X4.
Combien elles ont de feuilles ?
Entre 15 et 60, selon les génotypes et les conditions... et je les compte 2 fois, parce que je suis une humaine qui fait beaucoup d'erreur, surtout face à une Arabidopsis qui ressemble à une salade...
Et Helen a donc conclu très sagement "Well, I guess you need to do some dull things before reaching the exciting part of your job"...
Ouaich...
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mercredi 5 janvier 2005

Rouge... 

Boucan d'enfer... 

C'était donc la rentrée des classes aujourd'hui, puisque lundi était férié et qu'hier j'étais en réunion chez chef. Tout le monde ou presque est de retour. Labo plein, radio pénible et trop forte, certains visages qui se ferment, d'autres qui sourient, mais pas tellement. Ils ne me manquaient vraiment pas.
Heureusement les gens du labo d'à coté sont toujours aussi bavards, droles et accueillants. Et ce malgré les photos du gnome tapissant les incubateurs de leur labo...
C'est donc vrai, l'herbe est réellement plus verte dans les bacs du voisin, meme quand il fait pousser des champignons.
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Working girl... 

Juste parce que c'est beau, et que ce sont mes résolutions de janvier 2005 after all...

LIJ:
--> finir sélection double mutants / remonter aux populations avec notes de Jo
. phyAlij = trouver pop qui ne ségrége pas = double homozygote
. phyBlij : idem
. crylij : F2 testée = vérifier la descendance maintenant, trouver pop homogène. Tous devraient être cry1 homozygote.
--> cotyledons (+ éventuellement hypocotyles mais pas nécessaire) de :
. phyAlij/phyA/lij/Ler/Ws
. phyBlij/phyB/lij/Ler/Ws
. cry1lij/cry1/lij/Ler/Ws
en B, R, FR
--> mapping :
. vérifier les marqueurs C6, C464947, NGA162 sur TAIR website
. trouver les primers dans les boites d'Olivia
. tester sur Ws / Col / Het
--> continuer tail-PCR sur les 2 borders.

RUBY :
-->seedling physiology :
. refaire rubyphyB/phyB/ruby/Ws cots et hypocotyles (car différence en dark sur mes data) en RL
. faire complete red fluence expt pour rubyphyD+/WsD+/Ws/ruby
. refaire effet température sur cots sur phyB/rubyphyB/ruby/Ws
-->RT-PCR quantitative:
. pif3/spt/pil1/rbcs/cab + AtXgXXXXX
. sur red light grown + dark pour ws et ruby.
. a refaire si besoin est avec 2 time points
--> Adult plants :
. finir flowering experiment.
. envisager de faire rubyphyB/ruby/phyB/Ws en LD, à au moins une température
. prendre photos des rosettes rubyphyB/ruby/phyB/WS/rubyphyD+/WsD+ en SD cool température.
. croisements (cf. liste)
--> AtXgXXXXX
. finir co-ségrégation phénotype ruby / PCR band
. prendre photo/transplanter insertion line numéro 3
. tester insertion lines 1 et 2
. RT-PCR quantitative sur ruby, puis quand nettoyées sur insertions lines
. Analyser la séquence de promoteur de AtXgXXXXX / promoteur formé par le T-DNA
. Analyser la séquence du gène pour trouver motifs protéiques
. Contacter Paul xxxxxx pour infos sur ce gène dans ses chips (ou tout gène similaire)
. Lorsque les insertions lines clean + vérifiées, faire pousser en parallèle de Col-phyB
-->Continuer Tail-PCR sur la right border.

Croisements à faire:
rubyphyB x rubyphyD+
rubyD+ x pif3
rubyD+ x elf3
rubyD+ x dfl1
rubyphyB x pif3
rubyphyB x elf3
ruby x col
ruby x phyE
(pif3 (poc1) = Feldman tag, ask Karen for the border)

Selections en cours:
ruby.phyC: F1 about to flower, select for the presence of 2 tags + check the phenotype of the F2, note the ruby-like, will need to go to F3
ruby.talGFP, ruby.tubGFP: semer les graines, verifier presence de GFP et de ruby, selectionner sur phénotype ruby, aller en F3 pour trouver pop homozygote ruby. Pas besoin d’etre homozygote pour GFP.
ruby.physGFP: récolter (when ready) + semer pop GFP+/ruby+ et trouver pop homogène en F3.
Ws.dfl1 : F1 : semer, vérifier phénotype (nain), croiser a rubyD+


Allez, un 5eme café...
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Etre une femme libérée... 

Finalement wonder woman habite une maison comme une autre, mais elle a bel et bien une arme secrète de laquelle elle tire beaucoup de son energie: son lunch est préparé par superman.
C'est la conclusion de la réunion marathon d'hier.
Pour le reste, ca implique beaucoup trop de PCR et de semage de graines pour y penser avant mon 3ème café.
Tiens j'y pense, chef boit du thé... je devrais p't'être faire comme elle...
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lundi 3 janvier 2005

Back to the city again... 

Mais cette fois-ci en hiver...
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Give me five ! 

Résolution 1: ne plus acheter de dvd qui font pleurer.
Résolution 2: arrêter de pleurer en regardant un film bordel !!
Résolution 3: arrêter de pleurer tout court ?
Résolution 4: ne jamais re-regarder Kramer vs Kramer
Résolution 5: retourner chez un psy parler du divorce de mes parents ?
Ceci est donc la liste des 5 résolutions que je ne tiendrai PAS pour 2005...
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dimanche 2 janvier 2005

Fais-moi une place... 

Mais en fait je sais tres bien où elle est, MA place.
Dans une chambre de culture, à compter des feuilles.
A ma paillasse, à remuer des tubes.
Dans une chambre noire, à congeler des machins sous lumière rouge.
C'est MA place a moi, et je ne laisserai personne m'enlever ça.
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Crossroads... 

Puisque je suis vachement négative et que je me décourage trop facilement, je vais adopter une attitude po-si-tive.
Alors pas de bilan, j'arrête de ruminer sur... (censure, puisque j'ai dit que j'arrêtais, ah mais !), j'arrête de me plaindre, j'arrête de m'apitoyer... po-si-tive.
Si ça dure plus de 12 heures ce sera déjà un miracle...
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