samedi 4 avril 2009

Cation. 

Le chat va bien et passe son temps sur son dos en attente de gratouillage de bidon.
Le chéri va bien et n'a toujours pas fini de rédiger sa thèse, ce qui est bien, puisque la perspective d'enfin prendre une semaine de vacances pourrait m'étouffer de joie, ce qui serait dangereux. Après tout, 5 jours à Berlin (Avril 2008) et 4 jours au Luxembourg (Juin 2008), ca devrait suffire pour les 10 années à venir.
Le labo va bien puisque (1) ca ne fait que 19h que j'ai ouvert la porte ce matin, comme quoi je ne peux pas me plaindre, mes journées de travail ne durent pas plus de 24h, (2) la technicienne de la mort (celle qui m'a fait hésiter entre homicide, suicide et démission) passera définitivement et pour la dernière fois la porte (celle-là même que j'ai ouverte ce matin peu avant 5h00) mardi soir (et depuis 2 mois que je compte les jours avant son départ, alléluia, c'est Pâques avant l'heure), (3) chef part en vacances sabbatical pour 1 mois et ce dès demain matin, et (4) je vais bientôt déménager dans un bureau AVEC fenêtre, c'est la fête.
Bref, tout va bien quoi, non ?
Je ne vais quand même pas m'arrêter sur l'angoisse montante de la perspective du mariage du frangin, avec père ET mère dans le même périmètre (première mondiale en plus de 25 ans), sur l'angoisse permanente du pull-down qui ne veut pas me donner le résultat qui m'arrangerait quand même bien, là, ni des rt-PCR qui s'amusent à me donner des informations contradictoires chaque semaine, ou sur l'angoisse sous-jacente de n'avoir rien à dire de concret pour mon talk du 30 juin, que c'est dans longtemps mais tout à coup ce sera demain. Sans compter la perspective de chômage en novembre ou pire de l'écriture de fellowship l'an prochain si tout va bien.
Non, parce que ce serait être négative et c'est bien connu, je suis une fille po-si-tive.
Alors voilà, tout va bien.
Bien.
Voilà, c'est dit.
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