mardi 18 juillet 2006

A défaut d'espoir il reste toujours la paresse. 

J'ai rarement été aussi léthargique que ces temps-ci. Enfin non, il est en fait fort possible que ça m'arrive tous les étés et que je m'applique consciencieusement à l'oublier dès que l'automne s'en vient, ce qui est une théorie à peu près plausible, vues les tactiques de sioux que j'ai réussi à développer au fil des ans pour vider ma mémoire de ce qui me dérange.
Bref, toujours est-il que l'été vient de me mettre une baffe dans la gueule, alors que j'avais oublié à quel point je le déteste.
La seule pensée qui me fasse encore sourire est de m'imaginer dans un décor digne de 40º à l'ombre, avec Vincent Perrot au micro, et un goût d'eau salée dans la bouche. Pas que ce soit au programme, et d'ailleurs la seule visualisation de mon corps blanc laiteux boudiné dans un maillot de bain une pièce me ramène à la réalité de mon été. Adieu sea, sex, and sun. Vous ne me manquez pas tellement en fait, mais je me fais du mal en m'imaginant que si.
Vide.
Chaleur.
Motivation qui fout le camp.
Et sans motivation, enchaîner les manips sans broncher ou dévier ou retarder, voire même finir sa nuit, ça tient du challenge. Alors je m'accroche à ma to do list et à mon sens du devoir (et du travail bien fait) comme une huître à son rocher, mais quand même la marée est un peu forte cette année.
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