mercredi 22 mars 2006

Libération 

Mon esclave a été affranchie ce soir. Achetée par les vacances de Pâques. Partie avec un tas de biblio sous le bras, ainsi qu’un joli plan de rapport, ébauché devant quelques cafés à la cafétéria, parce qu'il nous aura bien fallu au moins tout ça de caféine pour remettre dans l'ordre dans tout c'qu'on a fait ensemble. Certainement les 12 semaines les plus productives depuis... longtemps.
Et me re-voici enfin seule dans mon coin de labo.
Enfin.
Enfin seule avec mon cerveau juste pour moi, enfin seule à me rouler paresseusement dans mes tendances autistiques, enfin seule à pouvoir me cacher derrière ma paillasse, qui ne sera d'ailleurs plus divisée en 2 parts égales, puisque je reprends enfin possession de mon territoire.
Plus besoin de courir chaque matin pour arriver à 9h30 tapantes au labo (ouais, ok, 10h), plus besoin d'être constamment efficace et de montrer l'exemple, plus besoin de sourire malgré mes crises d'impatience, plus besoin d'être une meilleure moi.
Sauf que j'l'aimais bien, mon étudiante.
Et qu'elle me manque déjà.
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