mercredi 16 novembre 2005

Déjà vu. 

Il y a des instants qui se répètent et qui me font rire.
Pas d'un rire joyeux, non, juste d'un rire un peu ironique, un peu attendri, un sourire qui grogne plus qu'un rire finalement, un peu comme celui que je réserve à ma psy quand je lui raconte mes histoires même-pas-droles-mais-qui-me-font-rire. L'avantage d'avoir un sens de l'humour (ou une résilience ?) hors du commun.
Enfin bref, cette impression de déjà vu [avec la bouillie dans la bouche dans le texte, oui], m'étirer en regardant l'horloge là en bas de l'écran et me dire "allez, à 3 heures au plus tard j'arrête sinon demain je vais encore arriver en retard", ça réussit encore à me faire rigoler doucement. L'inconnue au tableau étant ma capacité à être satisfaite de l'avancement des travaux dans quelques heures, et à rentrer me coucher sans avoir atteint les objectifs de la journée.
J'ai toujours préféré l'illusion de l'énergie potentielle à la dure réalité l'énergie cinétique, de toute façon.
Enfin bref, n'importe quoi plutôt que de finir mes phrases. 'Like the GH3 family, Aux/IAA transcripts accumulate following auxin exposure...'
Oh, et histoire de parler pour ne rien dire et de faire partager mes découvertes du jour, dans ma nouvelle langue maternelle [rapport à la nationalité (américaine...) de ma sus-mentionnée substitut maternel psy], nonobstant se dit notwithstanding, ce qui peut paraitre très futile comme information, mais qui s'avère quand même finalement assez primordial quand on vient d'aligner however et nevertheless et qu'on est tout à coup un peu coincée, là.
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