lundi 6 juin 2005

Je commence demain. 

C'est parfois difficile de prédire de quel coté on va basculer. Et si on va réussir, finalement -peut-être au tout dernier moment qui sait- à éviter la chute. C'est bizarre cette impression qu'il suffirait de se lever pour remonter, mais non, mais non. Passer 48 heures à culpabiliser de ne rien faire tout en étant paralysée, incapable de bouger. Du micro-ondes au canapé, voilà le seul trajet possible, prison dont les barreaux sont si invisibles qu'on ne sait pas comment les briser.
Il y a des WE auxquels on survit difficilement finalement. Malgré l'intégrale de la saison 1 d'Urgences.
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