jeudi 31 mars 2005

Je préfère manger à la cantine... 

Je fais des découvertes.
Si si.
En même temps c'est mon métier, c'est sur.
Et là j'ai découvert un truc phénoménal: la cafet à midi.
Non comme 2 ans et demi d'Angleterre, ça tue toute vélléité de repas chaud du midi; et à Bristol c'était resto du personel (£5 la jacket potato) ou sandwich triangle (£2.30 pour un jumbo prawn même pas triple, ah les rats...), voire dévalisage du petit Sainsbury's avec un bonjour au Mike au passage.
Bref.
Maintenant je suis sur un campus, un vrai, pas en plein centre ville. Plus de Highbury Vault sur St Michael Hill pour un pub-lunch improvisé, ni de petit Sainsbury's à 5 minutes top chrono, je file chercher mon lunch et je reviens. Non.
En même temps il y a un énorme Sainsbury's à 10 minutes, c'est vrai. Mais disons non.
Bref.
Quand arrive l'heure où mon état de starvation est tel que je pourrais réellement manger un éléphant (13h-13h10, selon la quantité de porridge dans le bol du matin, si tant est que j'aie eu le temps d'engloutir mon porridge à l'eau en sortant de la douche), ma nouvelle option est très simple: prendre la passerelle pour aller dans le batiment d'à coté, trouver l'ascenceur, qui indique que nous sommes au 2ème étage meme si en fait on est au rez-de-chaussée, monter au 7ème étage (qui est relié au 5ème étage du 3ème batiment de notre département, ah on se fichait de ma vieille School Bristolienne labyrinthique, mais je crois que le record est battu), tourner à gauche, et là... et là... et oui, une VRAIE cafétéria, avec des petits plateaux pour poser ses frites et un frigo à bouteilles de coca. Avec même un gars qui sert des trucs dans une assiette avec une grosse louche et un bruit de schplock-schplock. Même qu'il est italien et plutot mignon le gars en question, mais là n'est pas le sujet du jour.
Bref.
Après la bonne surprise du couscous collant du 1er jour, je prends à présent des leçons sur la cuisine des pâtes: avec ou sans fromage, avec ou sans tomate, avec ou sans gout. Bref, un nouveau monde merveilleux.
Quant au caissier dont les cheveux sont cachés sous un magnifique bonnet en plastique, j'en suis sure à présent et malgré son air grognon, il me veut du bien. Pourquoi m'aurait-il donné £2.25 en pieces de 5 pences si ce n'était pour s'assurer que mes poches seront à jamais pleines de monnaie pour la machine à chips qui vend même pas de chips, hein ?
Allez, avec un peu de chance demain y'aura pâtes-au-poisson...
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